Welcome to my playtime

Mes pieds venaient à peine de franchir le sol de New-York. Et on pouvait dire que le changement était flagrant, par rapport à ma dernière destination. Australie, on ne pouvait pas dire que c'était exactement le même climat, ainsi que le même mode vie. Quittant un emploi de saisonnier, à la limite de l'exploitation, pour pouvoir venir jusqu'ici. Ce qui ne m'avait jamais dérangé jusqu'ici.

Qu'est-ce qui m'a fait venir jusqu'ici ? Pas le boulot, mais bien la famille. Une petite visite surprise ne faisait pas de mal. Mais si je pouvais améliorer le séjour en trouvant du boulot pourquoi pas. Je n'étais pas contre. Je ne savais pas qu'elle était ma prochaine destination, je voyais toujours les choses au jour, le jour. Sans parler des imprévus. Mais ça ne s'appelait pas la vie.

J'avais pris le bateau me semblait plus avantageux que l'avion. Non, c'est totalement faux, j'avais juste suivi les différents avis. C'est-à-dire, de ne pas louper l'expérience de l'arrivée au pied de la célèbre statue de la liberté. Là si célèbre femme, signe de liberté et d'émancipation. La première vue des immigrants. Et aujourd'hui, je comprends un peu plus la signification. Mon sac à dos, sur l'épaule, je n'avais rien d'autre, qui identifier ma vie d'avant. Et c'est comme ça que j'avais quitté le bateau pour franchir le territoire.

Le hasard fait bien les choses

Kenzo et Kai

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Débarquer ici est surement la meilleure idée que je n'ai jamais eu mais je me sens malgré tout un peu perdu de me retrouver ici tout seul. Aucune famille et aucun ami pour m'amuser ou pour me remonter le moral lorsque quelque chose ne va pas.

Bien sur que je sors régulièrement en soirée ou en boîte de nuit pour tenter de me faire de nouvels amis mais c'est loin d'être facile. La mentalité des News Yorkais est tellement différente de la mentalité d'où je viens que j'ai du mal.

Je suis quelqu'un d'expansif, qui parle fort et qui rie les 3/4 du temps alors que les habitants d'ici sont des gens qui paraissent au premier abord assez froid et je n'ai pas encore trouvé le moyen de percer leur carapace.

Aujourd'hui, j'ai décidé d'aller voir la fameuse statue de la liberté et évidemment, je me retrouve les fesses sur le sol alors que je viens de me faire pousser par un gars qui était en train de se prendre la tête avec sa copine. Quel idée j'ai eu d'essayer de calmer le jeu ! Je ne suis pas chez moi et les gens ici ne supportent pas qu'on intervienne dans leurs histoires. Je viens encore une fois d'en faire l'amère expérience.

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Welcome to my playtime

Le contact avait les gens, dépendait du pays, de la région. Il avait des pays plus accueillant que d'autre. J'avais entendu plusieurs versions de New-York. Différent, contradictoire... À moi de me faire, mon propre jugement. Certains quartiers craignant plus que d'autre. Que New-York en elle-même était sûr. Sûr si tu n'étais pas un touriste, déjà de ce côté-là, j'étais dans les critères, pourtant ça ne m'empêchait pas à vouloir découvrir un peu plus.

Curieux, assez, aime la découverte et la prise de risque, sans hésiter. Je débarquais dans cette ville, sans connaître personne enfin ce n'est pas totalement vrai depuis le temps que Delia, me harcelait à venir. Attendant juste l'occasion qui s'y prêtait, je n'ai pas hésité un instant. Pas grand chose ne me faisait peur. Surtout quand il était question de s'évader.

Je ne m'étais jamais posé la question, pourquoi j'avais cette motivation d'être globe-trotter. Je ne cherchais pas à fuir quelque chose. Des voix m'avaient fait sortir de ma rêverie passagère. Une montée de voix, peu commune quand tu es habitude aux murmures, au rire ou une conversation normale. Mon regard était attiré par la tête blonde, qui se retrouvait les fesses par terre. Avec ce sentiment de le connaître. La question était où ? L'idée d'intervenir, m'était venue à 'esprit. Mais c'est tendre la main, pour l'aider à se relever, qui s'exprimer. « Besoin d'un coup de… Kai ? » C'est le choc de le trouver là, se mélange de joie sans penser qu'un jour, j'allais le croiser. J'ai jamais pensé qu'il allait quitter sa réunion, et encore moins pour New-York. À l'époque, j'y avais songe de rester... Et c'était bien la seule fois...

Le hasard fait bien les choses

Kenzo et Kai

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Alors que j'étais encore au sol, je remarque alors le mec qui vient de me pousser partir comme si de rien n'était main dans la main avec sa copine avant de soupirer fortement. C'était bien la peine que je prenne le risque de m'en prendre une si c'est pour que 2 mn après, ils étaient réconciliés. J'avais encore agit trop rapidement pour les pauvres news yorkais qu'ils étaient.

Je vis alors une main se tendre pour m'aider, main que je pris avant d'entendre prononcer mon prénom puis releva les yeux vers le visage de la personne à qui appartenait cette main et oh surprise, Kenzo était là devant moi. Je ne m'attendais pas à le revoir et surtout pas ici mais cela n'empêcha pas mon coeur de louper un battement en me relevant avec son aide.

- Salut Ken ! Je ne m'attendais pas à te revoir et surement pas ici !

Je n'en revenais pas mais au moins, cela me faisait doublement plaisir qu'il soit ici. M'approchant de lui sans aucune hésitation, je vins le prendre dans mes bras et déposa un bisou sur sa joue.

- Waouh ! ça fait du bien de voir une tête connue dans ce monde de fous ! Tu fais quoi dans le coin, mon beau ?

Quoi ? Je suis direct ? Pourquoi perdre du temps d'abord ! Et puis Kenzo me connaissait et savait que je n'aimais pas m'embarrasser de trucs inutiles en tournant autour du pot pendant 20 mn.

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